derapages
ETHIQUE A NICOMAQUE...
Préhistoire? Hum, si tu veux, Hauteclaire...
Ethique à Nicomaque
Une arnaque mythique
Ou nique à Andromaque?
Ça choque les hérétiques
Critiques monomaniaques
De cosaques mystiques
A plastique démoniaque.
Opaque, la maïeutique.
EDUCATION SEXUELLE
Papa, maman, comment on fait les bébés?
(proposé par "impromptus littéraires")
Inspiré par Vegas sur Sarthe.
Méthode extrémiste:
Prendre une femme Frigide
Et un vieil homme homo.
Les ficeler ensemble bien serré
Bouillir à petit feu. Attendre
Que ce soit attendri.
Méthode poétique:
Pour faire un petit éléphant
Prendre d'abord un elfe, sonner de l'olifant
Puis actionner la pompe
A petits coups de trompe.
Si on veut des petits enfants
J'ai pas les ingrédients…
Méthode éducation sexuelle:
1) moderne:
Prendre un petit bout n'importe où.
Cultiver jusqu'à ce que ça fasse un tout.
2) classique:
Mettre une graine de papa dans un potager de maman,
C'est périmé depuis longtemps.
Le papa doit semer généreusement
Ses mi-graines
L'une, alors, se collera (peut-être) finalement
A sa mie, dans le pot de fleurs de maman.
Bien travailler la terre auparavant.
POEME HORS SUJET POUR LE JEUDI 13 DECEMBRE
Chère Lilou, je viens de trouver ton joli défi en passant par chez Lenaïg. Je vais m'efforcer d'y répondre Lundi.
A la quête du vent d'éther
Va la mécanique quantique
L'espace et le temps, cet hiver,
Glaceront les humeurs sceptiques.
Les deux aiguilles de l'horloge
Signent leur dimension spatiale.
D'une hypothèse qui déroge
Où est le point fondamental?
La relativité restreinte
Est plutôt incompréhensible,
Mais elle laisse son empreinte.
Aux physiciens tous les possibles.
On aime écouter sans contrainte
Leur poésie immarcescible.
COMBIEN DE FOIS...
Combien de fois occultations
D'éclats de clapotis
Noires grumes
Blocs d'océans
Brisures et spumes
De cimes dénudées
Bergamasques casqués à goût de bergamote
Desquamations telluriques
D'obélisques aux Moluques
Pelez! Pelez!
Dépouilles brûlées
Braises d'un feu horizontal.
AUTRES VERTIGES
A Langda
Il y a des trous noirs le soir
A contresens en béances
Il y a des vers tiges
Qui dégoût pillent
Chenilles à tort titillent
Dreadlocks
en pendeloques
Danses transes en abondance
Sans dessous de sens.
QUAND L'HEURE...2
A Carole, dont j'ai utilisé les vers déposés dans un commentaire pour ce rebond.
Quand l’heure sera rousse,
Glisser dans l’infime interstice
D’où jaillit l’œil vert de la mer.
Grandir dans la lumière,
Douce soie du soir qui caresse
Notre âme et la peau de la terre.
QUAND L'HEURE...
Quand l’heure sera rousse
Avancer en vibrant
Sans en être brisé.
Fendre, d’un feulement
Le flot de vie, infiniment,
Jusqu’à sombrer sans bruit.
Chavirer dans le calme noir,
Immuable et serein
Comme une dalle d’obsidienne.
SI VER...
Si ver,
Serais solitaire.
Sans fugue ni raison.
Glas de ma veine.
Tige trop dure – sans jus.
Mots tus.
Pour être sage.
J'AURAI LOISIRS
Le temps versatile
L’humeur pusillanime
L’octopus a des puces
La courbure se dressant
Noir abyssal sifflant
D’écume épileptique
Un surf au dessous du volcan
Que pas lu
Pas encore
Un jour à l’envers sous la terre
J’aurai loisirs.