TOUS MES VOEUX!
Comme une poignée de confettis,
Tous mes vœux pour l'année:
Deux ou trois bonnes choses,
Mille et une nuits de rêves,
Treize vendredis de bonheurs.
ECLIPSE
Amis d'écriture, ne m'en veuillez si je ne vous lis:
Je m'éclipse, entre crève
et trève des confiseurs.
Passez de bonnes fêtes.
AVEC UNE AUTOLAVEUSE...
Petit délire induit par les pubs de Google liées à des textes ou des mots.
Avec une autolaveuse
Que laver sinon ses petons,
Avec une motobrosse
Que lustrer sinon son chignon,
En manches ballons
Faire un stage de printemps?
Ou sont-ce les accessoires
D'un massage pour hommes ?
POEME POUR LE JEUDI 20 DECEMBRE
Certains matins
Incertains
Il faut piquer la rouille
De la carcasse grippée
Et démêler la quenouille
De neurones ensommeillés.
DEFI 92 LA CUILLEREE DE LAIT.
La coquille fait escale pour la 92ème fois chez Lilou.
Rendez- vous au musée pour l’exposition Marc Chagall.
Un tableau vous impressionne : La cuillerée de lait Alors vous nous racontez !
Ah! J’allai oublier. Placez les mots suivants :binocle, bonsaï, bénévole, bistrot, barrir.
1)
Pauvre moujik vert de froid, trouvé cette nuit par une bénévole du secours marxiste de Vitebsk. Incapable de faire un pas de plus; ayant perdu ses binocles; il s'était assis là, appuyé contre le mur du jardin des plantes (connu pour sa belle collection de bonsaïs et ses éléphants que l'on entend barrir depuis les faubourgs de la ville). Elle l'a soutenu jusqu'au bistrot tout proche, et tente à présent de le réchauffer en faisant couler du lait chaud, avec une cuiller, entre ses dents qui s'entrechoquent, pour le ramener à la vie.
2)
Allez, espèce d'ivrogne, avale! Quand je pense qu'il a fallu que j'aille te récupérer, après ton passage au bistrot, à l'intérieur du jardin des plantes où, affalé sur un bonsaï, ivre-mort, tu étais en train de barrir comme un éléphant parce que tu avais perdu tes binocles. Heureusement qu'une bénévole du secours marxiste de Vitebsk m'a avertie. Allez, avale ce lait chaud, misérable, et après, au lit!
3)
A la manière d'un jeu auquel se sont livrés ce dimanche les "Papous", sur un tableau de Cézanne; et à la manière d'Alain Jaubert dans la série "Palettes".
La salle enfumée d'un bistrot de Vitebsk. Un moujik au teint émacié, verdâtre, tente de lire dans un livre dont on ne voit pas le titre. Une bible? Le capital de Karl Marx? Il le tient de telle façon, coincé avec sa barbe, que l'on peut supposer qu'il aurait besoin de binocles. A l'arrière plan du tableau, une tache indéfinie pourrait être un bonsaï. Sur la table, une écuelle transparente qui a peut-être contenu le vin d'un chabrot. A droite du tableau, une femme avec un fichu, vêtue d'une robe rose à motifs d'escargots, peut-être une bénévole qui vient s'occuper de lui. Tous deux ont la bouche ouverte. Lui pour pouvoir avaler la cuiller de lait, sans même regarder; elle d'un geste quasi maternel, comme on dit "Hamm" à un tout petit. A moins qu'elle ne barrisse pour le réveiller - de façon peu amène.
HAÏKUS CLASSES X. NE PAS METTRE ENTRE TOUTES LES MAINS.
Deux boules accrochées
au sapin comme un trophée.
Pour chant de castrat?
Comme elles sont mignonnes!
Mais ma foi il manque une bougie
entre les deux.
A Rahar, par chez Lenaïg.
DECEMBRE 2012 3
Cargos au mouillage
àl'abri des déferlantes-
ce n'est que Décembre.
On les admire
àl'abri du mauvais temps:
planchistes virtuoses.
LES BOULES. HAÏKU DE COUCOU
pour le Coucou du haïku, chez
Marie-Alice : http://afdj.over-blog.com et
Liliane : Http://reveries.over-blog.net
proposée par Lenaig, photo:les Boules
De neige? De Noël?
Ma foi ces boules rendent maboule.
A quand la pétanque?
Boules de Noël
feront de moi un sapin,
pendues aux oreilles?
Reflets qui miroitent.
On voudrait y croire encore,
au vieux père Noël.
CECI N'EST PAS UN POEME MAIS C'EST POUR LE DEFI 92
Lilou propose le thème de la gourmandise.
"Que tout homme qui se sentira temporairement devenu bête, que tout homme qui trouvera le temps long et l'atmosphère difficile à porter; que tout homme qui sera tourmenté d'une idée fixe qui lui ôtera la liberté de penser: que tous ceux-là, disons-nous, s'administrent un bon demi-litre de chocolat ambré"
Brillat-Savarin dans "La physiologie du goût".
POEME HORS SUJET POUR LE JEUDI 13 DECEMBRE
Chère Lilou, je viens de trouver ton joli défi en passant par chez Lenaïg. Je vais m'efforcer d'y répondre Lundi.
A la quête du vent d'éther
Va la mécanique quantique
L'espace et le temps, cet hiver,
Glaceront les humeurs sceptiques.
Les deux aiguilles de l'horloge
Signent leur dimension spatiale.
D'une hypothèse qui déroge
Où est le point fondamental?
La relativité restreinte
Est plutôt incompréhensible,
Mais elle laisse son empreinte.
Aux physiciens tous les possibles.
On aime écouter sans contrainte
Leur poésie immarcescible.