humeurs
PLEIN LES BOTTES
Défi n°110 chez les "Croqueurs de mots"
A la suite de ces mots " J'enfilai mes bottes..." Vous écrirez un texte court sous la forme qui vous plaira. Nous verrons le chemin parcouru !!
J'enfilai mes bottes...
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HUMEUR DE 15 JUILLET
Il n'y a plus de "race"
Dans la Constitution.
Quel est ce sang impur
Qu'on veut faire couler
Jusque dans nos sillons?
Ça ressemble si fort
A de l'épuration.
Ethnique…
UNE PEAU...
N'être
Qu'une peau
Une membrane
Qui ne recouvre rien
Qui parfois entre en résonance
- De moins en moins;
Qu'il faut retendre
Qu'il faut reprendre
Pour qu'elle vibre encore un peu.
VENTS SOLAIRES ...
Hors sujet, que Tricôtine me pardonne...
Vents solaires qui tournent,
Tournent autour de la rose,
La rose du compas oscillant sur son axe
Mais le Nord n'est pas fixe.
Les cerisiers sont en mariée
-En marié? Pourquoi quelque bonheur
Attise tant de haine?
De quoi ont peur ces gens, si ce n'est d'eux,
De leur foi dérisoire, plutôt manque de foi?
Peu d'abeilles sur les cerisiers.
Donneront-ils ces drupes rondes,
Rouge clair presque translucide?
La rose du compas oscille sur son axe.
Quel Nord déboussolé va-t-elle nous indiquer?
Quand manqueront les GPS,
On ira à l'instinct: il faudra l'expérience.
On naviguera aux vents solaires
Qui feront tomber nos barrières.
AVRIL 2013. 3
De grandes pannes de vent s'ouvrent,
Des flux respirent
En longues ondes comme soupirs;
Houles qui bercent
Et pourtant percent
De toutes parts;
Mettent à nu, mettent à jour,
Décapent, pulvérisent
Les miasmes
Enkystés dans des coins,
Accrochés à mon âme comme prunes flétries.
Secouez, secouez, grandes pannes de vent
Qu'il ne reste plus rien.
Juste trame plus fraîche,
Un filet
Pour capter des émotions nouvelles.
JANVIER 2013. 2
Brume, ciel descendu au sol,
Enveloppe et protège: un cocon froid.
Envie de s'y perdre à jamais.
Sans un repère,
L'âme intranquille, prise en gelée, se calme.
Puis le ciel se déchire.
On voudrait le soleil.
Mon âme en serait-elle plus claire?
POEME POUR LE JEUDI 20 DECEMBRE
Certains matins
Incertains
Il faut piquer la rouille
De la carcasse grippée
Et démêler la quenouille
De neurones ensommeillés.
LA PENDULE...
La pendule bat la seconde
Ciel pommelé – tirs de canon ?
Le bonheur ou la déraison
Coulent. Et tout ce sang
Versé.
Démences.
Oh ! Ces cris
Par longues lunaisons.
Oh ! Cette douleur, ces frissons.
LA VIE...
La vie s’écoule goutte à goutte.
Gouttes de sang,
Bulles de souffle,
Larmes de sentiments.
La vie s’égoutte
Les larmes sèchent;
Montent des bouffées,
Parfums de sentiments.