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Le blog de Nounedeb

POISSON DE PÂQUES.

31 Mars 2013 , Rédigé par Nounedeb

 

Avec un peu de chance, les œufs de Pâques cette année se seraient mêlés aux poissons d'Avril. Les cloches aurait-elles rapporté de la friture? Les poules nourries aux farines que l'on sait aurait-elles pondu des poissons-lunes?                                                                                  Demain, je mangerai un poisson à la coque, avec des mouillettes en chocolat.

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OEUFS DE PÂQUES. HAÏKU DE COUCOU.

29 Mars 2013 , Rédigé par Nounedeb Publié dans #HAÏKUS

 

Pour le coucou du haïku de

Marie-Alice : http://afdj.over-blog.com 

Liliane : Http://reveries.over-blog.net 

2013 Oeufs de Pâques

 

Ecarlates, des œufs

de rousserole effarvatte

ou coup des chinois?

 

Poule pékin

Poule "pékin"

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PABLO NERUDA

28 Mars 2013 , Rédigé par Nounedeb Publié dans #ANTHOLOGIE ALLEATOIRE

Et en hommage au beau texte de Carole Chollet-Buisson sur les pierres, ce poème de Pablo Neruda sur Macchu Piccu:


Morts d'un seul abîme, ombres d'une seule profondeur,

La plus creuse, il arriva qu'à l'échelle

De votre grandeur,

Survint la véritable mort, la plus dévorante

Des morts; et depuis les roches perforées,

Depuis les chapiteaux écarlates,

Depuis les aqueducs en terrasses

Vous vous êtes écroulés, comme dans un automne,

En une seule mort.

Aujourd'hui, l'air vide ne pleure plus,

Il ne connaît plus vos pieds d'argile,

Il avait oublié vos jarres qui filtraient le ciel,

Quand les couteaux de la foudre le dépeçaient.

L'arbre puissant fut mangé

Par le brouillard et coupé par la bourrasque.

Il soutenait une main qui tomba brusquement

Du haut des sommets jusqu'à la fin du temps.

Déjà vous n'existez plus, mains d'araignées, fragiles

Aiguillées, toile embrouillée:

Tout ce que vous fûtes tomba: coutumes, syllabes

Râpées, masques d'éblouissante lumière.

 

Du moins subsistent la pierre et le discours:

La ville qui comme une coupe fut élevée dans les mains

De tous, vivants, morts, silencieux, soutenus

Par une si grande mort, un mur, par une si grande vie, un choc

De pétales de pierres: le rose permanente, la demeure:

Ce récif sur les Andes de colonies glacées.

 

Quand la main couleur d'argile

Devint elle-même argile, et quand les pauvres paupières furent fermées,

Emplies de murs rugueux et peuplées de châteaux,

Et quand tout l'homme se recroquevilla dans son trou,

L'exactitude resta hissée comme une oriflamme:

Le haut lieu de l'aurore humaine:

Le plus haut vase qui contint le silence

Une vie de pierre après une multitude de vies.

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A L'ECHELLE...

25 Mars 2013 , Rédigé par Nounedeb Publié dans #MEDITATIONS

Pour Suzâme , et ses Textoésies.

 

A l'échelle du temps

Nous sommes étincelle.

Seul le poids de l'instant

Vaut. Touche d'éternel.

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CABINE TELEPHONIQUE..SUITE. HAÏKUS DE COUCOU.

24 Mars 2013 , Rédigé par Nounedeb Publié dans #HAÏKUS

 Pour le Coucou du haïku de

Marie-Alice : http://afdj.over-blog.com 

Liliane : Http://reveries.over-blog.net

 

 cabine téléphonique  (Eliane)

P106-cabine-telephone

 

La preuve par photo

la Terre tourne. La cabine prend

le vent de la vitesse.

 

Au pré de nulle part

un abri pour les oiseaux-

ils vont twitter?

 

Cabine penchée

ce n'est pas l'Italie

ni le printemps.


 

 


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MAX ELSKAMP

21 Mars 2013 , Rédigé par Nounedeb Publié dans #ANTHOLOGIE ALLEATOIRE

 

Extrait de "Sous les tentes de l'exode" Max Elskamp

(dans "Passeurs de mémoire" poésie/gallimard)

 

Île de Tholen, île en rond,

Sur la mer ainsi qu'en voyage,

Île de Tholen, île en blond,

De tous nos jours ici si longs,

 

Verte ou bleue suivant la saison,

Mauve quand passent les nuages,

Île de Tholen, île en rond,

Tous les jours à notre horizon.

 

Île d'hiver, automne, été,

Sur l'eau comme un poisson qui nage,

Levant tel un dos argenté

Les dunes claires de ses plages,

 

Île, où quand ventre crie famine,

C'est nous qui marchons dans la lande,

Pour voir moulins faire farine

Là-bas sur la mer de Zélande,

 

Île ici qui par tous les temps

De vent, de gel ou de bruine,

Comme la vie, ailes tournant,

Moud à chacun pain noir ou blanc.

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ECLIPSE

18 Mars 2013 , Rédigé par Nounedeb

Amis qui me visitez, une éclipse partielle de Noune m'empêchera de vous lire pendant quelques jours.

A plus tard!

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POUR LE DEFI 98. LANGAGE DE FLEURS

18 Mars 2013 , Rédigé par Nounedeb Publié dans #ATELIER D' ECRITURE

  On dit que les fleurs ont un langage, mais qu'en font-elles quand elles sont au jardin? Imaginez un dialogue entre les fleurs de votre choix.

Je t'offre ce bouquet champêtre, Quichottine.

 

 

Moi, dit l'acacia accéré,

On me mange en beignet

Mais je dois vous l'avouer:

Je suis un robinier.

Moi, dit la violette, à Toulouse

On me confit avec du sucre.

On me fume, dit le pavot,

Mais ne le dites pas trop haut.

Et moi, dit le jasmin, je parfume le thé.

Timide, la fleur de courgette

Avoue se faire farcir.

Mes pétales parfumés, dit la rose,

Font de bonnes gelées.

Et moi, dit le lilas en rosissant,

Quelqu'un égraine mes fleurs

Dans ses salades mélangées

Car…toutes les fleurs qui ne sont pas poison

Se mangent en toutes saisons.

 

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COUP DE COEUR DE LECTURE.

16 Mars 2013 , Rédigé par Nounedeb

Une méditation rêveuse sur un chat, ou pas, et autres particules. Méditation poétique sur la vie en prenant le chemin mystérieux de la physique quantique, chemin qui nous mène où l'on ne pensait pas. C'est tout en demi-teinte, et si brillant. Un régal, un livre précieux.

Le chat de Sch

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JEU PAPOUS, SUITE JAPONAISE.

15 Mars 2013 , Rédigé par Nounedeb Publié dans #ATELIER D' ECRITURE

 Jeu  proposé par Françoise TREUSSARD jusqu’au 20 mars:

"A vous d’imaginer UN RECIT COURT, dans lequel ces mots joueront un rôle.
Tous les styles d’histoires sont les bienvenus, et vous écrivez autant d’histoires qu’il vous plaira.

Et en prime 2 personnages qui seront  le 12ème et le 13ème mot"

Judoka/carioca/pivoine/chignon/calligraphier/origami/baleinier/bonzaï/montFuji/cerisier/wasabi

Tony/Violetta

 

 

 Hokusaï a resserré son kimono. Il frissonne. Non de froid. D'épouvante. De sa maison, il a vu, à travers les branches du cerisier de son jardin, la gigantesque déferlante du tsunami emporter les baleiniers arc-boutés dans leurs barques. Dans le creux de la vague, il a vu aussi, au loin, le mont Fuji, immuable. Il rentre. Il s'agenouille devant la table basse près d'un bonzaï et prend un carré de papier de soie. Il y trace les dix sept syllabes d'un haïku puis le plie d'un geste machinal -fragile origami- avant de le froisser nerveusement. Il se lève et passe derrière un paravent superbe décoré de pivoines et faisan. C'est là qu'il peint. Il regarde sur les murs les estampes de son ami Sharaku: des lutteurs avec ou sans chignon -des judokas sans doute; des acteurs venus on ne sait d'où - des cariocas? (Il ne sait pas combien il va influencer les peintres européens, comme Van Gogh; l'opéra avec Puccini, Verdi et son inoubliable Violetta; aujourd'hui le cinéma, "Lost in translation" -  Tony Leung ne joue pas dans ce film).

Hokusaï prépare un papier, calligraphie son nom, se concentre longtemps sur ce qu'il a vu tout à l'heure. Puis d'un geste sûr il trempe son pinceau dans l'encre. Il peint.

Le riz au wasabi attendra.

La grande vague. Hokusai.

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