AVRIL 2013. 3
De grandes pannes de vent s'ouvrent,
Des flux respirent
En longues ondes comme soupirs;
Houles qui bercent
Et pourtant percent
De toutes parts;
Mettent à nu, mettent à jour,
Décapent, pulvérisent
Les miasmes
Enkystés dans des coins,
Accrochés à mon âme comme prunes flétries.
Secouez, secouez, grandes pannes de vent
Qu'il ne reste plus rien.
Juste trame plus fraîche,
Un filet
Pour capter des émotions nouvelles.