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Le blog de Nounedeb

atelier d' ecriture

DES MOTS...DANS L'ORDRE

7 Juin 2010 , Rédigé par Nounedeb Publié dans #ATELIER D' ECRITURE

Hélène, la calame et la plume, propose

Ras le bol/sac à main/mine patibulaire/soir/fontaine/valise/révolte/talons aiguilles/enterrement de 3ème classe/matin/scie/violons.

 

Voici ma petite contribution :


Ras le bol de passer le raz de Sein

Et vomir dans mon sac à main,

Patron à mine patibulaire

Qui se fiche bien du mal de mer.

Or, c’est le soir, il est bien noir :

Il boit du vin à la fontaine,

Ca lui fait une de ces bedaine !

Tient, ma valise a chaviré,

Celle de Maryse est défoncée

Alors bien haut elle se révolte :

Qui va pouvoir payer la note ?

Elle a mis ses talons aiguilles,

Elle tient à peine sur ses quilles .

Ca roule, ça tangue, l’eau éclabousse:

Un enterrement de troisième classe!

Heureusement que demain matin,

Avec Maryse, dans l’île de Sein

Nous pourrons chanter cette scie

Qui nous amuse et qui nous lie :

« Les sanglots longs des violons

  C'est comme les chats : alors miaulons ! »

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ATMOSPHERE

31 Mai 2010 , Rédigé par Nounedeb Publié dans #ATELIER D' ECRITURE

Atmosphère de légende.

 

Décider d’entreprendre, entrer dans la légende,

Là où les phénomènes et leurs prolégomènes,

Enveloppes gazeuses autour de nébuleuses,

Représentations embellies de la vie,

Caractère merveilleux d’un pays ou d’un lieu

Qu’une déformation, par l’imagination

D’un récit liminaire, une ambiance stellaire,

Permettent de comprendre une carte du Tendre :

Atmosphère ! Atmosphère ! réplique légendaire.

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POEME FANTASTIQUE

27 Mai 2010 , Rédigé par Nounedeb Publié dans #ATELIER D' ECRITURE


M étamorphosé par son casque,

A cheval sur la Tarasque

S e livrant à toutes les frasques

Q ui venaient à son esprit fantasque,

U ne main retenant ses basques.

E n se penchant sur une vasque,

S urpris, il tomba le masque.

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WEEKEND A LA COTE

20 Mai 2010 , Rédigé par Nounedeb Publié dans #ATELIER D' ECRITURE

Amis "Croqueurs de mots", ce poème du jeudi est aussi la réponse au défi n° 29, Hélène nous y convie à la plage. Voyons, elle y est, sous-entendue; les pieds, les mains y sont; le soleil et la vieille; c'est bon, je clique:


"Weekend à la côte"


Hélios ô ma divinité.

Reçois l'offre de mes seins. Soit!

Tu as tanné ma peau fripée;

Sous tes rayons elle s'est ridée.

Et si les pains ne sont pas poites,

Mes pieds le sont: au bain je boite.

Hélios, vois: j'en ai les mains moites.

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GRENIER

3 Mai 2010 , Rédigé par Nounedeb Publié dans #ATELIER D' ECRITURE

Mots de tête n° 28   Avril 2010

 

  Racontez "votre grenier"

 (réel ou imaginaire)

 sous la forme d'écriture qui vous convient

 lieux, odeurs, sensations,....

 au cours de votre récit

vous redécouvrirez

 5 objets

personnels ou familiaux 

vous appartenant réellement

   vous décrirez succintement ces objets dans leur contexte

 

 

  

Opinel

 

 

  J’hésite à pénétrer dans ce grenier de la mémoire. C’est un peu comme ouvrir l’outre des vents. On caresse le moindre objet qui traîne, sans se rendre compte que l’on commence à dévider le peloton de sa vie.

  Et voilà. J’ouvre la porte, elle résiste un peu, comme si elle se faisait prier. Des zones d’ombre et des taches lumineuses qui m’attirent. Je palpe plus que je ne regarde.

  Sur le dossier d’une chaise pend une vieille ceinture de cuir desséché, avec boucles métalliques : je reçois une bouffée d’émotions anciennes. Je n’ai pas été longtemps Eclaireuse, mais toujours une indienne avec sa plume imaginaire dans les cheveux, le plus souvent possible dans les bois, dans les arbres. Me revient le parfum des frondaisons froissées ; elles m’ont sauvée de douleurs enfantines. J’ai toujours la plume. A la main.

  Je bute sur un petit objet qui traîne par terre et le ramasse : mon vieil opinel !

Je revois ma première arrivée aux Glénan avec l’équipement requis : duvet, ciré, opinel. Grand soleil, mer plate. La transparence est telle qu’on dirait que le bateau flotte sur rien. J’ai beaucoup de souvenirs là-bas, comme cette nuit de Noël, lits de camp en étoile autour de la cheminée où brûle une membrure de chalutier… J’ai cassé la lame de l’opinel à la pêche aux palourdes près de l’île Logoden, mais je le garde comme une relique.

  Ah ! La baignoire gonflable ! Elle est toute avachie. Quel bonheur, le bain du bébé dans le cockpit,  l’eau de mer chauffée au soleil de la côte cantabrique, des espagnols qui regardent et rient, nous interpellent.A présent le bébé a 30 ans. Il fait toujours de la voile.

  Je pose mon regard sur une petite table recouverte d’une lirette que j’aplatis avec tendresse et respect : mon très aimé professeur de yoga me l’a offerte à l’un de ses retours de Madras. Souvenir de stages chaleureux, quiétude dans l’exigence.

  Tiens, ma flûte à bec, toute lisse, en bois très clair. Je n’ai pas dépassé le deuxième livret d’apprentissage. Mais cela m’a permis de connaître le bonheur de jouer des airs simples et beaux. L’impression de pénétrer la musique de l’intérieur.

  Ah ! Ça aussi…Non, j’entre dans les ombres. Restez tranquille, on vous connaît. Je tourne doucement le dos aux souvenirs. J’en conserve un remuement intérieur parfumé d’herbes froissées, de mer et de varech, et que je vais dissiper, dehors, dans le parfum des lilas au soleil.

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MURMURES

13 Avril 2010 , Rédigé par nounedeb Publié dans #ATELIER D' ECRITURE

Mots de tête n° 27

 

Vous êtes au pied du mur.(C'est Brunô qui nous y met)

Que se passe-t-il de l’autre côté ? (Et il demande d'espionner!)

 

Il y a toujours un côté du mur à l’ombre,

Il est humide, des recoins sombres ;

C’est un refuge, un abri,

Peut-être aussi un alibi

Pour félonies :

Mur affreux, symbole imbécile

D’une humanité rétractile.

Et puis on veut l’escalader,

Regarder de l’autre côté

Là où l’herbe n’est pas mauvaise,

Elle y est folle : avoine, euphraise.

Il y a le mur au soleil,

Les pieds sont nus, joyeux orteils.

Découvrir le passage, petit pan de mur jaune

Pour s’évader, que l'on s'étonne.

C’est un refuge, un abri,

Peut-être aussi un alibi

Pour rêveries.

 

(un jour, je m'achèterai un dictionnaire de rimes...)

 

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ENTERREMENT

30 Mars 2010 , Rédigé par nounedeb Publié dans #ATELIER D' ECRITURE

Brunô nous convie cette fois à célébrer l'arrivée du printemps par un enterrement de première classe: Novembre en Mars?

A l'enterrement d'mes illusions
Souvent je suis allée,
Car toujours, et à profusion,
Elles ont repoussé.

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QUATRAIN

29 Mars 2010 , Rédigé par nounedeb Publié dans #ATELIER D' ECRITURE

JEU D' ECRITURE PROPOSE PAR " JANUS ", et vu chez DOMINIQUE.  Règle : composez un quatrain (strophe de quatre vers) d'octosyllabes (vers de huit pieds) sur deux rimes croisées (abab) alternant rime féminine et rime…

Le carnaval battait son plein
Mais Pierrot cherchait Colombine -
Aurait-il pu rester serein
Sans cette lucarne assassine?

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AUTRES MOTS DE TETE

3 Mars 2010 , Rédigé par nounedeb Publié dans #ATELIER D' ECRITURE

1) HIVER / EMOTION / INVITER
Inviter l'hiver à sa table, gèle gravement les émotions.

2) AMOUR / MOUCHE / REGARDER
Mais si l'on regarde bien les mouches on voit que l'amour est accessible à tous.

3) SORTIR / CAFE / PHOTO
Deviner l'avenir dans le marc de café et prendre en photo le futur pour pouvoir enfin sortir du cadre.

4) VICTOIRE / FINIR / UNION
Ne pas faire comme les mouches: Fêter la victoire de l'union libre, et finir sa vie dans le marc de café.

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MOT DE TETE

18 Février 2010 , Rédigé par nounedeb Publié dans #ATELIER D' ECRITURE

Mot de tête n° 23 voir le sujet chez Brunô

  Qu’est-ce qui sent mauvais comme ça, parmi les miettes de chocolatines abondamment tombées des bouches des huit gamins Trocmolle, pendant que leur mère, comme chaque Dimanche après la messe, hésite entre une tarte aux prunes, un Paris-Brest, un fraisier, ou alors pour changer des gâteaux individuels… ?

 (Cui Cui) – non, en fait je traduis le parler merle en simultané – Comme d’habitude j’ai quitté mon perchoir, un tilleul de la place du marché d’où je domine l’étal de la boulangère, dès que les vibrations du onzième coup de cloche de l’église en face se sont atténuées, pour me poser sous les tréteaux et becqueter le plus possible de miettes avant que n’arrive la horde des moineaux.

  Mais qu’est-ce qui sent mauvais comme –  je vois, c’est le chien de la petite vieille aux cheveux courts. Elle tire de toutes ses forces sur la laisse de cet affreux roquet, pendant qu’il fait sa crotte, pour passer vite fait devant les trois clients qui bavardent en attendant leur tour. Ah ! Bien fait ! Ce monsieur guindé vient de lui marcher sur la queue en hésitant entre un bâtard et une miche…

 Flûte, les moineaux. Je m’envole !

 

 

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