A UN GRAND...
Le grand roi de toutes les Saxes
Ne veut pas que l’on l’égratigne.
La blessure la plus bénigne,
Et le voilà qui passe un fax
Au rebouteux le plus insigne.
-A la fin de l’envoi, je signe.
Le grand roi de toutes les Saxes
N’aime pas les tumeurs bénignes.
A la moindre plaie il s’indigne,
Il la triture et la malaxe
Jusqu’à la rendre très maligne.
-A la fin de l’envoi, je signe.
Le grand roi de toutes les Saxes
De son écriture curviligne
A la poésie il assigne
Et la grammaire, et la syntaxe.
Ses sujets s’en fichent comme d’une guigne.
-A la fin de l’envoi, je signe.
Le grand roi de toutes les Saxes
Quand il est mécontent, trépigne.
A notre vindicte il désigne
Un coupable, puis le relaxe.
Pour le pauvre homme s’est la guigne.
-A la fin de l’envoi, je signe.
Le grand roi de toutes les Saxes
Veut boire. Ce grand longiligne
Exagère, et c’est dans les vignes
Du Seigneur, qu’ivre, il se relaxe.
Ah ! C’est le dernier interligne :
Racbouni a dit la consigne.
Je l’ai fait, c’est l’envoi, je signe.
Nounedaxe.