JAILLI DE L'OCEAN...

Suzâme et son "Fragment de vie d'un oiseau" m'a donné l'idée de ce texte. Merci à elle.

Jailli de l’océan,

Phénix souverain

Pour un nouvel envol.

Quand tout sera détruit

Le monde renaîtra

Du pinceau de Magritte.

Comments

[C comme Corinne]

Renaitre du pinceau. Un trait appuyé, une touche légère, un délavé. Nous sommes ceci et cela et à nous tous un tableau.
Magritte nous offre le Monde et son contraire.
Amitiés

[Nounedeb]

Merci pour ce beau commentaire, Corinne.

[Suzâme]

Ton écho console mon oiseau qui venait de chuter de très haut et même s'il s'était posé sur un rocher "il n'en menait pas large". Tu es l'espérance. Je publierai ton lien dans la revue de fin de
mois. Bisous. Suzâme

[Nounedeb]

Merci à toi, Suzâme. Je suis une grande pessimiste que les artistes réconfortent!

[Carole]

Je ne voulais pas dire du tout que c'était maladroit, Nounedeb, c'était juste une remarque un peu désenchantée : on a tendance à croire que l'art donne du sens à tout, même aux catastrophes, mais
sans les hommes, il n'est rien, et son au-delà n'est que notre ici-bas.

[Carole]

Les oiseaux des peintres sont des phénix, que chaque regard fait renaître. Mais "quand tout sera détruit", où seront les regards ?

[Nounedeb]

Très juste, et mon affirmation est bien maladroite...

[Josette]

ta poésie comme un cartouche au tableau de Magritte et une conclusion au beau texte de Suzâme
bon WE à toi

[Nounedeb]

L'image est si belle qu'elle m'a immédiatement parlé. Merci Josette.


Bonne journée.