UN DIMANCHE A LA ROCHELLE
Traverser sans frémir
Un flot discontinu
De marathoniens blêmes.
Se laisser enchanter
Par la pure folie, la folle poésie
D’un spectacle de clowns.
Baigner, lors du retour
Dans l’ambiance incroyable
D’un ciel si chaotique
Que trois soleils couchants,
Dans d’autres azimuts,
Faisaient perdre le nord.
Dernière nuée enfin,
Couleur de prune sombre
Avant de basculer pour de bon dans la nuit