POESIE DU JEUDI: PANTOUM
J’ai découvert récemment la forme poétique dite « pantoum », d'origine malaise. J’avais envie de m’y essayer. J’avais d’autre part aimé la nouvelle "Pierre Noire" du poète mongol Dashdorjiin Natsagdorj (1906-1937), présentée chez Poésie et Racbouni
J'ai imaginé, pour Mémette
Nina, les nuits d'été sont courtes.
Je voudrais sortir de l'oubli
Nos retrouvailles sous la yourte,
A l'âge où l'on est sans souci.
Je voudrais sortir de l'oubli
Nos baisers à l'ombre d'un orme,
A l'âge où l'on est sans souci.
Ne plus te voir verser de larmes.
Nos baisers à l'ombre d'un orme
J'y pense, étendu sur mon lit.
Ne plus te voir verser de larmes,
Nina, ne plus voir ton dépit.
J'y pense, étendu sur mon lit.
"Aya", ce mot me vient en rêve.
Nina, ne plus voir ton dépit:
Soudain, il faut que je me lève!
"Aya", ce mot me vient en rêve;
J'irai sur mon cheval rétif.
Soudain il faut que je me lève
Pour un départ définitif.
J'irai, sur mon cheval rétif,
J'irai jusqu'à la Pierre Noire
Pour un départ définitif,
Pour un voyage expiatoire.
J'irai jusqu'à la Pierre Noire,
J'irai, mon coeur s'est adouci;
Pour un voyage expiatoire,
A l'âge où l'on est sans souci.